L’un des exemples les plus remarquables de double pensée dans « 1984 » est le slogan « La guerre, c’est la paix ». Ce slogan est utilisé pour convaincre la population que la guerre est en réalité nécessaire à la paix. Un autre exemple de double pensée est l’expression « l’ignorance fait la force ». Cette expression est utilisée pour justifier la suppression de l'information par le Parti et son contrôle sur les médias.
La double pensée est un outil puissant que le Parti utilise pour contrôler la population et maintenir le pouvoir. En se contredisant, le Parti peut faire en sorte que les gens soient toujours confus et ne soient jamais vraiment sûrs de ce qui est vrai et de ce qui ne l'est pas. Cette confusion rend difficile la résistance du peuple au contrôle du Parti.
Voici quelques exemples spécifiques de la façon dont le parti utilise la double pensée :
* Le ministère de la Vérité est chargé de produire de la propagande et de contrôler les informations accessibles au public. Cela permet au parti de contrôler le récit et de façonner l’opinion publique.
* Le Ministère de l'Amour est chargé de punir ceux qui commettent des délits de pensée. Cela envoie le message à la population que le parti surveille et que toute dissidence sera punie.
* Le ministère de l'Abondance est responsable du rationnement de la nourriture et d'autres fournitures. Cela permet au parti de contrôler l’économie et de garantir que la population dépend de l’État.
* Les Deux Minutes de Haine sont un rituel quotidien dans lequel la population est encouragée à exprimer sa haine envers Emmanuel Goldstein, un ennemi fictif de l'État. Cela contribue à unir la population contre un ennemi commun et à la détourner de ses propres problèmes.
La double pensée est un outil puissant que le parti utilise pour contrôler la population et maintenir le pouvoir. En se contredisant, le parti peut faire en sorte que les gens soient toujours confus et ne soient jamais vraiment sûrs de ce qui est vrai et de ce qui ne l'est pas. Cette confusion rend difficile la résistance du peuple au contrôle du parti.