• Biais de confirmation : Nous avons tendance à rechercher des informations qui confirment nos croyances existantes et à ignorer celles qui les contredisent. Par exemple, si nous pensons qu’un homme politique n’est pas digne de confiance, nous pouvons nous concentrer sur les reportages qui le présentent sous un jour négatif et ignorer les reportages qui le présentent sous un jour positif.
• Heuristique de disponibilité : Nous avons tendance à juger de la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle nous pouvons nous souvenir d’exemples de cet événement. Par exemple, nous pourrions surestimer le risque d’attaques de requins parce que nous nous souvenons de plusieurs reportages dramatiques sur les attaques de requins, même si elles sont en réalité assez rares.
• Heuristique de représentativité : Nous avons tendance à juger de la probabilité d’une chose en fonction de sa similitude avec notre prototype mental de cette chose. Par exemple, nous pourrions supposer qu’une personne est susceptible d’être un scientifique si elle porte une blouse de laboratoire, même si tous les scientifiques ne portent pas de blouse de laboratoire.
• Biais au sein du groupe : Nous avons tendance à privilégier les personnes qui nous ressemblent, comme les membres de notre propre famille, nos amis ou notre groupe social. Par exemple, nous pourrions être plus susceptibles d’embaucher quelqu’un qui a fréquenté la même école que nous, même s’il ne s’agit pas du candidat le plus qualifié pour le poste.
• Biais hors groupe :À l’opposé des préjugés au sein du groupe, nous pouvons juger ou considérer les groupes extérieurs ou différents du nôtre de manière moins favorable.
• Effet de halo : Nous avons tendance à nous faire une impression globale positive ou négative de quelqu’un sur la base d’un ou deux traits. Par exemple, nous pourrions supposer qu’une personne est intelligente parce qu’elle est belle, même s’il n’existe aucune preuve à l’appui.
• Erreur d'attribution fondamentale : Nous avons tendance à attribuer le comportement des autres à leur personnalité ou à leur caractère plutôt qu’à des facteurs externes. Par exemple, nous pourrions supposer que quelqu’un est impoli parce qu’il est une mauvaise personne, même s’il passe simplement une mauvaise journée.
Les préjugés peuvent constituer un problème grave, mais il est également important de se rappeler que nous y sommes tous sensibles. En étant conscients de nos propres préjugés, nous pouvons prendre des mesures pour atténuer leurs effets.