La danse de la pluie Bambara, également connue sous le nom de « Djo », est une danse traditionnelle exécutée par le peuple Bambara d'Afrique de l'Ouest, principalement au Mali et au Burkina Faso. On pense qu'il proviendrait des croyances animistes des Bambara et qu'il est exécuté pour invoquer les dieux de la pluie et provoquer des pluies pendant la saison sèche.
Le Djo est généralement interprété par des femmes et des hommes, les femmes constituant la majorité des danseurs. Les danseurs portent des vêtements colorés, souvent ornés de perles, de coquillages et d'autres accessoires. La danse implique des mouvements rythmés, des applaudissements et des chants traditionnels qui font appel aux dieux de la pluie.
Pendant la danse, les participants imitent les mouvements de la pluie qui tombe du ciel, les bras tendus et les mains balancées. La danse est accompagnée de tambours et du jeu d'instruments de musique traditionnels, tels que le djembé, le balafon et le ngoni.
Le Djo n'est pas qu'une danse; c'est un événement culturel et spirituel important qui rassemble la communauté. C'est un moyen pour le peuple Bambara de se connecter avec son héritage ancestral et d'exprimer sa gratitude pour les bénédictions de la pluie, qui sont cruciales pour leurs moyens de subsistance agricoles.
2. La danse de la pluie zouloue
La danse de la pluie zouloue, communément appelée « Umgqumo ka Shaka » ou « Inkundla yoMoya », est une danse traditionnelle pratiquée par le peuple zoulou d'Afrique du Sud. Il revêt une grande importance culturelle et spirituelle au sein de la société zouloue et est pratiqué pour apaiser les esprits ancestraux et rechercher les bénédictions de la pluie.
On pense que l’Umgqumo ka Shaka est originaire du règne du roi Shaka Zulu au début du 19e siècle. Selon la mythologie zouloue, le roi Shaka a reçu des conseils divins à travers des rêves, lui demandant d'exécuter une danse spécifique pour provoquer la pluie.
La danse est exécutée par des hommes et des femmes, qui se rassemblent dans un espace ouvert désigné. Cela implique des piétinements rythmés, des applaudissements des mains et le chant de chants traditionnels qui louent les ancêtres et les implorent d’envoyer de la pluie. Les danseurs portent souvent des vêtements traditionnels, notamment des bandeaux et des vêtements en peau d'animal.
Pendant l'Umgqumo ka Shaka, les participants forment un cercle et se déplacent de manière synchronisée, leurs mouvements ressemblant à ceux d'une pluie battante. La danse peut également inclure l'utilisation d'objets sacrés, tels que des lances et des boucliers, pour renforcer le lien spirituel avec les ancêtres.
La danse de la pluie zouloue n'est pas seulement un événement cérémonial mais aussi une expression d'unité, de fierté culturelle et de foi dans le pouvoir de la guidance ancestrale. Il renforce les liens au sein de la communauté zouloue et renforce la croyance en l'interdépendance de la nature, de la spiritualité et du bien-être des gens.