Le poème s'ouvre sur le vers « Les petites choses sont grandes », donnant le ton à l'exploration du thème de la grandeur dans les aspects apparemment insignifiants de la vie. Le poète utilise une série d'exemples pour illustrer cette idée, comme la joie trouvée dans un sourire, la chaleur d'un toucher et la beauté d'une seule fleur. Ces exemples soulignent que la véritable grandeur peut être trouvée dans les plaisirs simples et les moments de connexion humaine.
Tout au long du poème, Italiander souligne le contraste entre le grand et le petit, le significatif et l'insignifiant. Il suggère que les normes sociétales assimilent souvent la grandeur au pouvoir, à la richesse et aux réalisations, négligeant la valeur de la simplicité et de l’humilité. Cependant, le poète soutient que la vraie grandeur réside dans le fait d’accepter et de chérir les petites choses qui apportent de la joie, du contentement et un sens à nos vies.
Le poème aborde également l'idée d'impermanence et de fugacité. Italiander reconnaît que les petits moments qu'il célèbre sont éphémères et peuvent ne pas durer éternellement, mais il trouve la beauté dans leur nature temporaire. Il suggère que c’est dans ces moments éphémères que nous pouvons trouver l’essence de la grandeur et expérimenter la plénitude de la vie.
Dans l'ensemble, « Little » de Rolf Italiander est un poème qui suscite la réflexion et qui remet en question les idées conventionnelles de grandeur et de signification. Il invite les lecteurs à apprécier la beauté et la valeur des petits moments ordinaires qui passent souvent inaperçus dans la poursuite de grandes réalisations. Le poème nous encourage à accepter et à célébrer les petites choses qui apportent de la joie, de l'amour et du sens à nos vies, en reconnaissant que la véritable grandeur ne réside pas dans les réalisations extérieures mais dans la richesse de nos expériences quotidiennes.