Voici pourquoi:
* l'exil, pas l'esclavage: L'événement décrit dans la Bible comme «l'exil babylonien» (586-539 avant notre ère) n'était pas un asservissement au sens typique du mot. Alors que les Juifs ont été contraints de quitter leur patrie à Juda, ils n'ont pas été traités comme des esclaves à Babylone.
* Relocalisation forcée et captivité: La conquête babylonienne de Juda a conduit à la relocalisation forcée de nombreux Juifs à Babylone. Ils ont été tenus en captivité, ce qui signifie qu'ils n'ont pas pu retourner dans leur patrie jusqu'à la conquête persane de Babylone. Cependant, ce n'était pas une absence totale de liberté.
* vie en exil: Les Juifs de Babylon avaient un certain degré d'autonomie et ont pu pratiquer leur religion. Ils ont même reconstruit leur temple à Jérusalem plus tard, après avoir été autorisé à revenir.
* La signification du terme: L'utilisation du mot «asservissement» est problématique car elle suggère un manque total d'agence et de liberté pour les Juifs pendant leur séjour à Babylone. Cette perspective ne reflète pas avec précision la réalité historique de leur expérience.
Pour mieux comprendre la situation, il est crucial d'éviter des termes comme "l'esclavage" et de se concentrer plutôt sur la réalité historique de:
* conquête et relocalisation forcée: La conquête babylonienne de Juda a amené les Juifs à déménager à Babylone.
* Captivité et liberté limitée: Les Juifs ont été tenus en captivité, ce qui signifie qu'ils ne pouvaient pas retourner dans leur pays d'origine jusqu'à la conquête persane. Ils avaient une liberté et une autonomie limitées.
* Pratique religieuse: Les Juifs de Babylone ont été autorisés à pratiquer leur religion.
* Retour et reconstruction: Après la conquête persane, de nombreux Juifs ont été autorisés à retourner en Judée et à reconstruire leur temple.
Il est essentiel d'utiliser un langage précis pour éviter de perpétuer les stéréotypes nocifs et de comprendre la complexité des événements historiques.