1. Cassius utilise la flatterie et la manipulation pour saper le jugement de Brutus et le convaincre de se joindre à la conspiration contre César. Il fait l'éloge de Brutus, le qualifiant de « le plus noble Romain de tous » (ligne 110) et de « le dernier de tous les Romains » (ligne 112). Cependant, cet éloge semble excessif et artificiel, et il peut amener les lecteurs à se demander si Cassius est authentique ou s'il essaie simplement de convaincre Brutus.
2. Cassius utilise des appels émotionnels pour influencer Brutus. Il joue sur l'amour de Brutus pour Rome et son sens du devoir pour l'avertir des dangers que fait peser l'ambition de César sur la république. Cependant, ces appels peuvent sembler trop dramatiques et manipulateurs, et les lecteurs peuvent se demander si Cassius est réellement préoccupé par le bien-être de Rome ou s'il utilise simplement le patriotisme de Brutus à ses propres fins.
3. Cassius s'appuie fortement sur des situations hypothétiques et les pires scénarios pour justifier le complot. Il prévient Brutus de ce qui pourrait arriver si César devenait roi, mais il ne fournit aucune preuve concrète que ces craintes sont justifiées. Les lecteurs peuvent se demander pourquoi Cassius est si concentré sur les dangers potentiels du règne de César et pourquoi il n'est pas disposé à envisager d'autres possibilités.
4. Cassius rejette les réserves de Brutus concernant l'assassinat en les qualifiant de « simple fantaisie » (ligne 118) et de « pensées vaines » (ligne 120). Cela suggère que Cassius n'est pas vraiment intéressé par les préoccupations de Brutus mais essaie simplement de le convaincre de suivre le plan.
Lignes 135 à 161 :
1. La description que fait Cassius du prétendu déclin de César est très exagérée et unilatérale. Il dépeint César comme un dirigeant corrompu et tyrannique qui a perdu toute vertu et compassion. Cependant, cette représentation peut être biaisée et inexacte, et les lecteurs peuvent se demander si Cassius essaie simplement de diaboliser César afin de justifier son assassinat.
2. La justification de la conspiration par Cassius est basée sur l'idée que « l'abus de grandeur se produit lorsqu'il dissocie le remords du pouvoir » (ligne 145). Il soutient que le pouvoir de César l'a corrompu et l'a rendu inapte à gouverner, mais il ne fournit aucun exemple spécifique de la manière dont César a abusé de son pouvoir. Cet argument peut paraître simpliste et peu convaincant, et les lecteurs peuvent se demander si Cassius est véritablement préoccupé par l'abus de pouvoir ou s'il utilise simplement cela comme excuse pour se débarrasser de César.
3. L'insistance de Cassius sur le fait que les conspirateurs doivent agir maintenant ou jamais peut sembler précipitée et désespérée. Il affirme qu’ils ne peuvent pas se permettre d’attendre plus longtemps, mais il ne donne aucune raison claire pour justifier cette urgence. Cela peut amener les lecteurs à se demander si Cassius est véritablement préoccupé par le danger que représente César ou s'il essaie simplement de faire pression sur Brutus pour qu'il prenne une décision rapide.
Dans l’ensemble, les paroles et les actions de Cassius dans ces passages peuvent rendre les lecteurs méfiants quant à ses motivations car elles semblent trop manipulatrices, exagérées et unilatérales. Les lecteurs peuvent se demander si Cassius est véritablement préoccupé par le bien-être de Rome ou s'il utilise simplement Brutus et les autres conspirateurs pour son propre gain personnel.