Christianisme :
Au sein du christianisme, il existe différents points de vue sur la musique profane. Certaines confessions chrétiennes croient que la musique profane est acceptable tant que les paroles ne promeuvent pas l'immoralité ou un contenu offensant. D’autres pourraient croire que la musique profane devrait être complètement évitée car elle peut détourner l’attention de la croissance spirituelle et du culte.
Islam :
En Islam, la musique est généralement autorisée à condition qu’elle respecte certaines directives. Principalement, les paroles de la musique ne doivent contenir aucun contenu explicite ou immoral, et la musique elle-même ne doit pas détourner l’attention des devoirs religieux ou conduire à une indulgence excessive dans les plaisirs du monde.
Hindouisme :
Dans l’hindouisme, la musique et les arts revêtent une importance considérable. Certaines formes de musique profane, comme la musique dévotionnelle ou la musique classique indienne, sont considérées comme ayant une valeur spirituelle et sont encouragées. Cependant, la musique au contenu vulgaire ou offensant est généralement déconseillée.
Bouddhisme :
Dans le bouddhisme, l’accent est mis sur la paix intérieure et la libération des désirs du monde. Même si la musique peut être appréciée comme une forme de divertissement, elle ne doit pas devenir un attachement ou une distraction par rapport à la pratique spirituelle.
Judaïsme :
Au sein du judaïsme, il existe différentes interprétations de la musique profane. Certains points de vue suggèrent que la musique devrait être utilisée principalement à des fins religieuses, tandis que d’autres autorisent la jouissance de la musique laïque à condition qu’elle ne soit pas contraire aux valeurs et aux enseignements juifs.
Athéisme/Agnosticisme :
Pour les individus qui n’adhèrent à aucune tradition religieuse spécifique, la question de savoir si la musique profane est un péché ne se pose généralement pas. Ils abordent la question d'un point de vue personnel et peuvent écouter de la musique profane selon leurs propres préférences.
Il est essentiel de noter que les informations ci-dessus fournissent un aperçu général et peuvent ne pas englober l’ensemble des perspectives au sein de chaque tradition religieuse. Pour une compréhension plus spécifique et nuancée de la licéité de l’écoute de musique profane d’un point de vue religieux, il est recommandé de consulter les autorités religieuses ou les textes pertinents à la tradition spécifique qui nous intéresse.