La manière la plus courante pour les idiophones de produire du son est d'être frappés avec un batteur ou un maillet. Cela fait vibrer le matériau de l’idiophone, créant ainsi un son. Par exemple, un xylophone ou un marimba est constitué d'une série de barres de bois frappées avec des maillets pour produire différentes hauteurs. De même, un gong est frappé avec un maillet pour produire un son fort et résonnant.
Certains idiophones, comme les cloches, les cymbales et les triangles, sont frappés avec un batteur ou frottés avec un bâton. Cela fait vibrer le métal de l’instrument, produisant du son. Par exemple, une cloche est frappée avec un battant ou un marteau, ce qui fait vibrer le métal de la cloche et crée une sonnerie. Les cymbales s'entrechoquent, faisant vibrer le métal des cymbales et produire un son chatoyant et fracassant.
D'autres idiophones, comme les castagnettes ou les claves, sont assemblés. Cela fait vibrer le bois ou l’os de l’instrument, produisant un son aigu et percussif. Par exemple, les castagnettes sont assemblées entre les doigts pour créer un son rythmique souvent associé à la musique espagnole. Les claves sont deux bâtons de bois qui sont frappés ensemble, créant un son aigu et claquant utilisé dans la musique afro-cubaine.
Certains idiophones, comme un bol chantant ou une scie musicale, vibrent directement. Les bols chantants sont en métal et produisent un son riche et résonnant lorsqu'ils sont frappés autour du bord avec un maillet ou frottés autour du bord avec un bâton. Une scie musicale est faite de métal et produit un son doux et éthéré lorsqu'un arc est tiré sur son bord.
En conclusion, les idiophones produisent du son grâce à la vibration de l’instrument lui-même. Ils peuvent être frappés, frottés, cliqués ou vibrés pour créer différents sons et hauteurs. La diversité des matériaux utilisés dans la construction des idiophones, comme le bois, le métal et l'os, contribue à la large gamme de sons qu'ils sont capables de produire.