* l'impact du colonialisme et du néocolonialisme: Le roman dépeint de façon vivante les effets durables de la domination coloniale sur le Kenya, en particulier en termes d'érosion culturelle, d'exploitation économique et de manipulation politique. Le protagoniste, Karanja, lutte avec sa propre mentalité coloniale intériorisée et la dynamique du pouvoir imposée par le système post-colonial.
* La recherche d'identité et d'appartenance: Karanja et les autres personnages sont tous deux aux questions d'identité dans une société aux prises avec son passé et son présent. Ils naviguent entre les valeurs africaines traditionnelles et les influences occidentales, à la recherche d'un sentiment d'appartenance et de sens.
* la puissance de la mémoire et de la narration: Le roman souligne l'importance de la mémoire et l'acte de narration en tant qu'outils pour préserver l'histoire et comprendre le présent. Le retour de Karanja dans son village déclenche un processus de souvenir et de confrontation du passé, à la fois personnel et collectif.
* Le rôle de la langue et de la culture: La langue joue un rôle crucial dans la formation de l'identité et de la compréhension culturelle. Ngugi utilise le roman pour explorer l'impact de l'anglais et d'autres langues sur les cultures africaines et la lutte pour récupérer et revitaliser les langues autochtones.
* La lutte pour la justice et le changement social: Le roman reflète la lutte en cours pour la justice sociale et l'égalité au Kenya. Le parcours de Karanja consiste à affronter les injustices du passé et du présent, et de plaider pour un avenir plus équitable.
En fin de compte, * le retour * est un roman puissant et multiforme qui examine les complexités de la vie en Afrique post-coloniale. C'est une histoire sur les individus et les communautés qui recherchent leur place dans un monde marqué à la fois par les conflits et l'espoir.