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Qui sont les valets des blocs et des pierres dans La Tragédie de Jules César ?

Les valets, les blocs et les pierres sont des termes utilisés par Marc Antoine dans son célèbre discours de l'acte 3, scène 2 de la pièce de William Shakespeare « La tragédie de Jules César » pour décrire les gens ordinaires de Rome qui ont été manipulés et trompés par Brutus et ses collègues. -des conspirateurs.

Voici le contexte dans lequel Antony utilise ces termes :

```

Vous, gentils Romains...

Paix, ho! Laissez-moi parler.

Amis, Romains, compatriotes, prêtez-moi vos oreilles;

Je viens enterrer César, pas pour le louer.

Le mal que font les hommes vit après eux;

Les bons sont souvent enterrés avec leurs os;

Alors qu'il en soit ainsi avec César. Le noble Brutus

Je vous ai dit que César était ambitieux :

S'il en était ainsi, c'était une faute grave,

Et César a répondu gravement.

Ici, avec la permission de Brutus et des autres...

Car Brutus est un homme honorable;

Et eux aussi, tous des hommes honorables...

Je viens parler aux funérailles de César.

Il était mon ami, fidèle et juste envers moi :

Mais Brutus dit qu'il était ambitieux;

Et Brutus est un homme honorable.

Il a ramené de nombreux captifs à Rome,

Dont les rançons ont été remplies par les coffres généraux :

Cela vous paraissait-il ambitieux dans César ?

Quand les pauvres ont pleuré, César a pleuré :

L’ambition doit être faite de choses plus sévères :

Pourtant Brutus dit qu'il était ambitieux;

Et Brutus est un homme honorable.

Vous avez tous vu ça sur le Lupercal

Je lui ai présenté trois fois une couronne royale,

Ce qu'il refusa trois fois :était-ce de l'ambition ?

Pourtant Brutus dit qu'il était ambitieux;

Et bien sûr, c’est un homme honorable.

Je ne parle pas pour réfuter ce que Brutus a dit,

Mais je dois ici parler de ce que je sais.

Vous l'avez tous aimé une fois, non sans raison :

Quelle raison vous retient donc de le pleurer ?

Ô jugement, tu as fui vers des bêtes brutales,

Et les hommes ont perdu la raison. — Supportez-moi;

Mon cœur est là dans le cercueil avec César,

Et je dois m'arrêter jusqu'à ce que cela me revienne.—

Mais hier, la parole de César pourrait

S'est dressé contre le monde :maintenant il est là,

Et personne n’est assez pauvre pour lui faire du respect.

Ô maîtres, si j'étais disposé à remuer

Vos cœurs et vos esprits se mutinent et sont en colère,

Je devrais faire du mal à Brutus et à Cassius,

Qui, vous le savez tous, sont des hommes honorables :

Je ne leur ferai pas de mal; je préfère choisir

Faire du tort aux morts, faire du tort à moi-même et à toi,

Alors je ferai du tort à des hommes aussi honorables.

Mais voici un parchemin portant le sceau de César;

Je l'ai trouvé dans son placard, c'est sa volonté :

Que les communs entendent ce testament :

(Ce que, pardonnez-moi, je n'ai pas l'intention de lire)

Et ils allaient embrasser les blessures de César mort

Et trempent leurs serviettes dans son sang sacré,

Ouais, supplie-lui un cheveu pour la mémoire,

Et, en mourant, le mentionne dans son testament,

Le léguer comme un riche héritage

À leur problème.

Ayez patience, chers amis, je ne dois pas le lire;

Il n’est pas convenable que vous sachiez à quel point César vous aimait.

Vous n'êtes pas du bois, vous n'êtes pas des pierres, mais des hommes;

Et étant des hommes, entendant la volonté de César,

Cela vous mettra en colère, cela vous rendra fou :

C'est bien que vous ne sachiez pas que vous êtes ses héritiers;

Car, si vous le faisiez, oh, qu’en résulterait-il !

```

Dans ce discours, Antoine tente d'influencer la foule romaine en faveur de César et contre les conspirateurs. Il dépeint César comme un leader bien-aimé et généreux et met en valeur ses réalisations et ses vertus. Antoine suggère alors que le peuple a été induit en erreur par Brutus et les autres, qu'il qualifie d'« hommes honorables ». Il remarque que les gens ordinaires ne sont pas du « bois » ou des « pierres » mais des hommes qui devraient être enragés et émus par la volonté de César et l'injustice qui lui est faite.

En utilisant les termes « fripons », « blocs » et « pierres », Antoine souligne que le peuple a agi de manière stupide et irrationnelle en soutenant Brutus et ses co-conspirateurs. Il laisse entendre qu'ils ont été facilement influencés par la rhétorique des conspirateurs et n'ont pas exercé leur propre jugement. Le discours d'Antoine réussit finalement à retourner la foule contre Brutus et les autres conspirateurs, conduisant à la chute de leur cause.

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