Par Seamus Heaney.
Je suis resté assis toute la matinée à l'infirmerie du collège
Compter les cloches et mettre fin aux cours.
A deux heures, nos voisins m'ont reconduit chez moi.
Sous le porche, j'ai rencontré mon père en train de pleurer -
Il avait toujours accueilli les funérailles avec aisance -
Et Big Jim Evans a dit que c'était un coup dur.
Le bébé roucoulait, riait et balançait le landau
Quand je suis entré et j'étais gêné
Par des vieillards qui se lèvent pour me serrer la main
Et dis-moi qu'ils étaient "désolés pour mes ennuis",
Des chuchotements informaient les étrangers que j'étais l'aîné,
À l'école, alors que ma mère me tenait la main
Dans le sien et toussa des soupirs de colère sans larmes.
A dix heures, l'ambulance est arrivée
Avec le cadavre, étanché et bandé par les infirmières.
Le lendemain matin, je suis monté dans la chambre. Perce-neige
Et les bougies apaisent le chevet; je l'ai vu
Pour la première fois depuis six semaines. Plus pâle maintenant,
Portant un bleu de coquelicot sur la tempe gauche,
Il gisait dans le box à quatre pieds comme dans son lit de camp.
Pas de cicatrices voyantes, le pare-chocs l'a fait ressortir.
Une boîte de quatre pieds, un pied pour chaque année.
Le poème « Mid Term Break » de Seamus Heaney est une réflexion émouvante sur la mort d'un jeune garçon, le frère cadet de l'orateur. Le poème commence avec l'orateur attendant dans l'infirmerie de son collège, comptant les cloches qui signalent la fin des cours, jusqu'à ce qu'il soit reconduit chez lui par ses voisins. Il est accueilli à la porte par son père, qui pleure, et par Big Jim Evans, qui lui exprime sa sympathie. Le frère cadet de l'oratrice, un bébé, roucoule et rit dans son landau, apparemment inconscient de la tragédie qui s'est produite.
L'orateur est gêné par l'attention qu'il reçoit de la part des vieillards qui se lèvent pour lui serrer la main et lui présenter leurs condoléances. Des rumeurs se sont répandues dans la foule, les informant qu'il était le fils aîné, à l'école. Sa mère lui tient la main et pousse des soupirs sans larmes, en colère contre la perte de son fils.
A dix heures, l'ambulance arrive avec le corps du jeune garçon, préparé par les infirmières. Le lendemain matin, l'orateur monte dans la pièce où est déposé le corps de son frère. Le chevet du garçon est orné de perce-neige et de bougies, créant une atmosphère apaisante. L'orateur voit son frère pour la première fois depuis six semaines et est frappé par son aspect pâle et le bleu de coquelicot sur sa tempe.
Le garçon repose dans une boîte de quatre pieds, un cercueil trop petit pour son corps en pleine croissance, représentant la fin tragique d'une jeune vie écourtée. Le poème se termine avec la réflexion de l'orateur sur le fait que le cercueil est un pied pour chaque année de la courte vie de son frère.
Le poème « Mid Term Break » est une exploration puissante et poignante du chagrin et de la perte, ainsi que de l'impact de la mort sur une jeune famille. L'utilisation par Heaney d'un langage et d'images simples crée une image vivante des événements entourant la mort du garçon, tandis que la profondeur émotionnelle et la résonance du poème capturent l'expérience universelle de la perte.