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Quels sont 3 poèmes de William Shakespeare ?

Voici trois poèmes de William Shakespeare :

Sonnet 18

_Dois-je te comparer à un jour d'été ?_

Tu es plus belle et plus tempérante :

Les vents violents secouent les bourgeons chéris de mai,

Et le bail d’été a une date bien trop courte :

Parfois trop chaud, l'œil du ciel brille,

Et souvent son teint doré s’assombrit;

Et chaque foire de foire décline parfois,

Par hasard, ou par le changement de cap de la nature, sans ménagement ;

Mais ton été éternel ne se fanera pas,

Ne perds pas non plus la possession de ce que tu dois,

La mort ne se vantera pas non plus que tu sois dans son ombre,

Quand tu grandis dans les lignes éternelles du temps :

Tant que les hommes pourront respirer ou que les yeux pourront voir,

Alors vive ceci et cela te donne la vie.

Sonnet 29

_Quand, en disgrâce devant la fortune et aux yeux des hommes, _

Je pleure tout seul mon état de paria,

Et trouble le ciel sourd avec mes cris inutiles,

Et regarde-moi et maudis mon sort,

En me souhaitant un autre riche en espoir,

Présenté comme lui, comme lui avec des amis possédés,

Désirant l’art de cet homme et la portée de cet homme,

Je me contente le moins de ce que j'aime le plus ;

Pourtant, dans ces pensées, me méprisant presque,

Peut-être que je pense à toi, et puis à mon état,

Comme l'alouette qui se lève à l'aube

De la terre maussade, chante des hymnes à la porte du ciel,

Car ton doux amour, dont on se souvient, apporte une telle richesse,

Alors je dédaigne de changer d'état auprès des rois.

Sonnet 116

_Ne me laisse pas au mariage des vrais esprits_

Admettez les obstacles. L'amour n'est pas l'amour

Ce qui change quand il y a une altération,

Ou se plie avec le dissolvant pour retirer :

Ô non ! c'est une marque toujours fixe,

Celui qui regarde les tempêtes et n'est jamais ébranlé;

C'est la star de chaque aboiement errant,

Dont la valeur est inconnue, même si sa taille est prise.

L'amour n'est pas un imbécile du temps, même si les lèvres et les joues sont roses

Dans la boussole de sa faucille courbée, viens ;

L'amour ne change pas avec ses brèves heures et semaines,

Mais cela tient jusqu’au bord du désastre.

Si c'est une erreur et que cela m'a été prouvé,

Je n’ai jamais écrit, et aucun homme n’a jamais aimé.

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