Le poème commence par l’image d’une tortue, une créature aux mouvements lents qui semble incarner la nature patiente et délibérée de la création poétique. La carapace de la tortue, « sculptée et frettée », suggère le savoir-faire complexe nécessaire à l'écriture d'un poème. L'orateur note que la carapace de la tortue est « trop lourde pour son propre bien », ce qui implique que le poids de l'expression poétique peut parfois être pesant ou écrasant.
Ryan établit ensuite un parallèle entre la lutte de la tortue pour avancer et la lutte du poète pour trouver les mots et les images justes pour exprimer ses pensées et ses sentiments. Les lignes « ça ne se précipitera pas, ça arrivera » suggèrent que le processus d’écriture de poésie nécessite de la patience et de la persévérance, et que le résultat final en vaut la peine.
Au fur et à mesure que le poème progresse, Ryan se concentre sur le pouvoir transformateur de la poésie. Elle écrit :« Quand il lève la tête et crie, un poème naît », ce qui implique que la poésie émerge d'un moment d'émotion ou d'inspiration intense. Le poème lui-même devient une créature vivante, avec sa propre voix et sa propre histoire à raconter.
Dans les dernières lignes, Ryan souligne la nature durable de la poésie. Elle écrit :« Un poème est une maison / il tient debout et résiste », suggérant que la poésie a le pouvoir de résister à l'épreuve du temps et de continuer à résonner auprès des lecteurs longtemps après avoir été écrite.
Dans l'ensemble, « Poetry » de Kay Ryan est une célébration de l'art et de l'artisanat de la poésie et une réflexion sur le pouvoir transformateur du langage et de l'expression.