La recherche anthropologique sur le suicide a exploré un large éventail de sujets, notamment :
- Variations culturelles des taux de suicide : Certaines sociétés ont des taux de suicide beaucoup plus élevés que d’autres, et les anthropologues ont cherché à comprendre les raisons de ces différences. Par exemple, certaines études ont montré que les taux de suicide sont plus élevés dans les sociétés où les inégalités sociales sont élevées, tandis que d’autres ont constaté qu’ils sont plus élevés dans les sociétés où les croyances religieuses sont fortes.
- Le rôle du soutien social : Le soutien social peut être un facteur de protection contre le suicide, mais il peut aussi être un facteur de risque s'il est perçu comme un fardeau. Les anthropologues ont étudié le rôle du soutien social dans le suicide dans divers contextes, notamment parmi des groupes marginalisés tels que les sans-abri et les immigrants.
- L'influence de la maladie mentale : La maladie mentale est un facteur de risque majeur de suicide, mais la relation entre les deux est complexe et mal comprise. Les anthropologues ont étudié la manière dont la maladie mentale est comprise et traitée dans différentes sociétés, et comment cela peut affecter le risque de suicide.
- Le suicide comme forme de protestation : Dans certains cas, le suicide peut être une forme de protestation ou de déclaration politique. Les anthropologues ont étudié les cas de suicide de prisonniers politiques, de martyrs religieux et d'autres personnes qui ont utilisé le suicide pour attirer l'attention sur leur cause.
L'étude du suicide d'un point de vue anthropologique peut nous aider à mieux comprendre les causes du suicide et à développer des stratégies de prévention plus efficaces. En explorant les dimensions culturelles, sociales et psychologiques du suicide, les anthropologues peuvent nous aider à comprendre pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles de se suicider que d’autres, et comment nous pouvons contribuer à réduire le risque de suicide dans nos propres sociétés.