1. Peur et auto-préservation : Mary Warren a peur des conséquences si elle admet la vérité. Elle sait que si elle avoue son rôle dans les fausses accusations, elle risque une punition sévère, voire la mort. En condamnant John Proctor, elle prend ses distances avec les accusations et tente de se protéger.
2. Pression sociale : Mary Warren est influencée par la pression sociale et l'hystérie qui règnent à Salem. Elle constate que de nombreuses personnes, y compris des membres respectés de la communauté, croient aux accusations de sorcellerie, et elle craint d'être elle-même qualifiée de sorcière. Pour éviter l'ostracisme social et les préjudices potentiels, elle se conforme aux croyances dominantes et se joint à la condamnation de John Proctor.
3. Envie et ressentiment : Mary Warren éprouve un certain ressentiment envers John Proctor et sa femme, Elizabeth. Elle se sent sous-estimée et insignifiante dans leur foyer et peut percevoir John comme un rival pour l'attention et les faveurs. En condamnant John, elle cherche peut-être à se venger et à élever son propre statut au sein de la communauté.
4. Désir de pouvoir : Mary Warren acquiert un sentiment de pouvoir et d'importance lorsqu'elle accuse John Proctor. Elle devient une figure centrale des procès pour sorcellerie, recevant l'attention et la validation de son entourage. Ce nouveau pouvoir peut être enivrant et l’amener à donner la priorité à ses intérêts personnels plutôt qu’à la vérité.
5. Manipulation : Mary Warren peut être influencée ou manipulée par Abigail Williams, la principale antagoniste de la pièce. Abigail a une emprise sur Mary et les autres filles impliquées dans les accusations, et elle peut faire pression sur Mary pour qu'elle continue de soutenir ses mensonges afin de garder le contrôle et de se protéger.
Il est important de noter que Mary Warren finit par se confronter à la vérité et admet son rôle dans les fausses accusations. Cependant, son rejet initial de la vérité et sa condamnation de John Proctor soulignent la dynamique complexe de la peur, de la pression sociale et des motivations personnelles en jeu lors des procès des sorcières de Salem.